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Infographie Et les mobinautes créèrent la data connexion

Publié par Eloise Cohen le

Cette 10e édition de l'étude Baromobile d'OMD, réalisée, cette année, avec S4M, introduit la notion de Data Connexion, soit d'une part l'explosion des données activables en temps réel et, d'autre part, la conscience accrue de leur valeur par les mobinautes.

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Tic-tac, tic-tac... A l'approche du RGPD, et avec l'avènement de l'intelligence artificielle, les data deviennent, à la fois, plus cruciales et plus précieuses que jamais. Les mobinautes en ont bien conscience. Et c'est d'ailleurs une nouvelle relation qui apparaît entre annonceurs et consommateurs : la data connexion. Un terme qui fait son apparition dans la 10e édition du Baromobile OMD (OmnicomMediaGroup) et réalisée, cette année, avec le spécialiste du drive to store S4M. Au coeur de cette data connexion figure l'explosion de la géolocalisation, dont se servent 85% des parisiens (81% des 15ans et plus) pour des fonctions d'itinéraires ou de localisation, 23% pour obtenir du WIFI soit dans la rue, soit pour 14% en voiture. Conséquence: une masse importante de données activables en temps réel. Une réalité dont ne sont pas dupes les consommateurs, 93% des 15-60 sachant bien que leurs informations sont utilisées pour recevoir de la publicité personnalisée, que leurs centres d'intérêts sont "récupérés" (75%), leur position géographique (70%), et l'historique de navigation (70%) pour leur adresser de la publicité personnalisée.

Du coup, seuls 40% sont réfractaires à échanger de la data contre des contenus et gratuits et 45% contre des publicités personnalisées, tandis que 21% des répondants se disent prêts à payer pour ne plus avoir de pub sur mobile. Et justement sur la publicité, les formats Bannière (i120) et MPU (i104) surperforment en termes d'expérience, notamment car ils ne sont pas intrusifs, même si incitatifs. Plus efficaces sur le souvenir figurent les formats plus intrusifs comme le pre-roll et l'interstitiel. D'où la nécessité d'un savant mélange entre les objectifs d'expérience et de mémorisation.

La reconnaissance vocale, attendue au tournant

Une maturité qui n'existe pas encore sur le m-paiement : si 91% savent de quoi il s'agit, seuls 15% le pratiquent (19% des 15-34 ans), mais 39% y sont cependant favorables, en particulier les hommes. Cela lui assure de belles perspectives de développement, tout comme la reconnaissance vocale, dont 79% des Français ont déjà entendu parler, avant la réalité virtuelle (49%) et la réalité augmentée (38%). En revanche, seuls 22% connaissent les chatbots.

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